En 2008, les plaids sont si lourds qu’ils se transforment en tentures murales puis en tableaux.
38 œuvres de2m50 par 1m25 ou de 1m25 par1m25 voient le jour en quelques mois.
Catherine y colle, cloue, assemble, et aligne des centaines de lames de couteaux d’abeilles et morceaux de cornes des forges de Laguiole, des soieries, des pampilles, des cœurs de toutes matières, des pierres, des morceaux de bois, et autres rubans, galons et objets rapportés de ses voyages autour du monde.
Elle honore ainsi les félins et les humains qu’elle chérit : Mickael Jackson, Coco Chanel, Hemingway, les Rolling Stones, Peter Beard, Karen Blixen, Jean Louis Dumas Hermès ou Ralph Lauren.
L’exposition durera plus de deux mois et sera un succès d’originalité et de stupéfaction des visiteurs qui connaissaient d’avantage Catherine au travers de sa layette rose et bleue.
Mais la rigueur de l’Aubrac et sa douloureuse rupture étaient passés par là.
Sur le même registre en 2010, elle met en scène 150 photos de son compagnon Jean Michel Voge en sublimant ses œuvres par des encadrements adaptés à chaque paysage ou chaque portrait.
New York, l’Inde, l’Ethiopie, le Japon et l’Aubrac sont à l’honneur et vendus dans une Galerie Espace Pierre Ier de Serbie à Paris.